Un peu d’Histoire !

Un peu d'histoire !

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L’origine du nom de Rontalon reste encore mystérieuse.
Il apparaît dans une charte de 984 qui dénombre les possessions de l’Eglise de Lyon, sous la forme de « Ecclésia de Rantalone » (Eglise de Rontalon).

Selon une publication de la revue « L’Araire » sur notre commune, ce terme ne correspond à aucun radical latin et ne peut être rapproché des noms des propriétaires gallo-romains qui léguèrent leur nom à leur domaine. Ce pourrait être un toponyme préromain ou gaulois, ou celte, à propos duquel il faut avouer notre ignoranceCertains expliquent ce nom par la situation du village sur un éperon (« talon ») ou une arête s’élevant au-dessus du plateau lyonnais ; d’autres par un mot de patois « rantal » qui signifie « petite rente », car les terrains étaient pauvres et arides encore plus qu’aujourd’hui.

Des moines bénédictins seraient à l’origine du village. Ces vaillants pionniers qui défrichèrent une partie de la Gaule auraient choisi ce lieu solitaire parce qu’il était plus propice au recueillement et à la méditation. Vers les 9ème et 10ème siècles, Rontalon aurait été le siège d’un monastère de l’ordre de Saint-Benoit. La piété et la pureté des moines attiraient un grand nombre de personnes.

Une petite église fut construite en 1118, puis des maisons se groupèrent autour pour former le noyau du village. Les religieux furent étonnés de recueillir sur ces terres pauvres, des fruits d’une qualité et d’une saveur qui surpassaient ceux des pays environnants.

Les Chevaliers de l’Ordre de Malte ont eu une grande influence sur la vie et le développement du village.

Le nom de RONTALON se trouve au Moyen-Age transplanté dans la ville de Lyon dont un quartier portait le nom de « Port-Rontalon ». Ce quartier était situé sur les bords de la Saône, près du quai des Célestins. Théodore OGIER, dans son ouvrage « La France par Cantons », rapporte une légende selon laquelle des habitants de Lyon désignèrent ainsi ce. lieu pour permettre aux habitants de Rontalon de venir y vendre leurs fruits dont la qualité était reconnue. Les marchands de pommes de Rontalon étaient surnommés autrefois « les Rontalonairo ».

Durant la période médiévale, les lieudits et quartiers de Rontalon étaient partagés entre plusieurs Seigneurs dont deux détenaient principalement les pouvoirs de commander, juger et punir. C’étaient d’une part le lignage des RUFFIER, Seigneurs de Rontalon depuis 1252, qui rendaient hommage au Chapitre de Saint-Jean à Lyon, et d’autre part, les Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem (ordre religieux et militaire) installés au lieudit « Le Souzy », et qui dépendaient de la Commanderie de Chazelles.