Patrimoine historique

Patrimoine historique

Elle a sa façade principale sur la Place de l’église. Elle est installée dans l’ancien bâtiment de
l’Ecole de Filles construit en 1879, l’Ecole ayant été transférée dans le nouveau groupe
scolaire dès sa réalisation en 1992.

 

Une hache en pierre polie a été restituée par la terre des Ravières. Elle dormait là, enfouie depuis  5 000 ans quand un heureux coup de pioche la tira de sa quiétude. Nous venions de découvrir la trace d’un des premiers résidants de Rontalon, voisinant avec des fragments de tuiles romaines d’un passé beaucoup plus récent. Pour l’indigène du lieu, amoureux de son village, ces objets insolites ne peuvent que piquer la curiosité et inciter à la recherche historique.

Fondée en 1987, l’association « Rontalon,Culture et Traditions » s’ est attelée à cette tâche fastidieuse mais ô combien passionnante.  Il est vrai que, jusqu’ à nos jours, le passé de Rontalon n’avait suscité que bien peu d’intérêt.  Et pourtant, avec patience et obstination, les membres de l’association reconstituent ce puzzle, glanant les renseignements sur les Archives paroissiales, municipales ou départementales sans pour cela négliger la mémoire collective qui a colporté autant de légendes que de réalités.

Ces premiers travaux nous ont permis de créer le blason de Rontalon dont l’illustration, comme il se doit, veut être fidèle à l’Histoire.

Deux points précis ont retenu notre attention :

– Tout d’abord la présence et l’influence très forte des Chevaliers de Malte dans l’origine même du village, jetant les premières bases d’une vie organisée.  De leur passage il ne reste que peu de vestiges, et pourtant cette société villageoise, solidaire, humaine et conviviale que nous connaissons, qui a « encaissé » bon an, mal an tous les aléas de l’histoire, guerres, famines, sécheresses, et qui demeure soudée autour de son clocher, n’est-elle pas inspirée des idéaux qui animaient nos vaillants chevaliers fondateurs ?

 – Ensuite, le dynamisme de notre agriculture qui reste l’activité économique principale de Rontalon. De la diversité des productions locales, c’est indéniablement la pomme qui a fait la renommée de notre village, principalement à Lyon à la fin du XVIllème siècle.  Produites sur un terroir de qualité, par des hommes dont le savoir-faire n’était plus à démontrer, conservées en cave jusqu’en mai-juin, ces pommes étaient recherchées par les consommateurs à tel point que les marchands de pommes furent appelés « Rontalonairo  » sur la place de Lyon tant le nom de Rontalon était intimement lié aux pommes qu’ils exportaient.

 « DE GUEULE, A LA CROIX DE MALTE D’ARGENT, AU CHEF D’OR CHARGE DE TROIS POMMES FEUILLEES DE SINOPLE. »

 Homologué par la Commission départementale d’Héraldique du 13 janvier 1993, ce blason dont seront fiers tous les « Alanqués » trouvera sa place sur les édifices publics et les documents administratifs.

Située sur la Place de l’église, la fontaine a été construite en 1894, lors de la première
adduction d’eau potable au bourg, à partir d’une source se trouvant au Bezin, cédée à la
Commune pour faire face à la mauvaise qualité des eaux de puits ayant entraîné des
épidémies. La fontaine fonctionnera jusqu’en 1956, époque à laquelle la source devenue
insuffisante sera remplacée par le réseau intercommunal d’eau potable du Syndicat de
Distribution d’Eau de Millery-Mornant.
La fontaine sera rénovée en l’an 2000 et réalimentée par l’ancienne source pour des
raisons festives dans le cadre des manifestations de cette année. L’eau n’y est toutefois
plus potable.

Réalisée par l’Atelier de production de métallerie de La Giraudière avec la participation de 4 élèves de troisième année et leur professeur, suivant le concept de Julie CHERBUT, la sculpture a été inaugurée en décembre 2021.

Œuvre sphérique, la spirale est la base de cette sculpture. « Courage, on est bien mieux relié qu’on ne le croit, mais on oublie de s’en souvenir » (Nicolas BOUVIER 1954, Chroniques Japonaises) est le titre qui donne le sens de cette création.

Le château qu’occupait le Seigneur de Rontalon se trouvait le long de la place de
 l’église actuelle. Il n’en subsiste qu’une demeure privée enserrée dans une cour fermée, au fond de la place, avec une tour carrée qui a été tronquée, située à côté de l’école, et visible notamment de la route de Mornant lorsque l’on se trouve en face du village. Elle ne se visite pas.

En subsiste également les restes d’une ancienne entrée (arc de porte ogivale), visible de la place, à gauche de la Mairie avec un blason tenu par un ange, sculpté sur le mur, et représentant les armes des Hospitaliers de St-Jean de Jérusalem. Cet écusson est en partie endommagé.

Parmi les Seigneurs qui ont résidé au château de Rontalon, on trouve de 1257 à 1286 Jourdan Ruffier de Rontalon, qui rend hommage au Chapitre de St-Jean, puis Jean Ruffier ; et plus tard, les familles de Montdor (au début du 14ème siècle) de Sivrieux, de Varey, de Balarin (au 16ème siècle), puis de Foudras et de Damas.  Plusieurs fois revendu ensuite, le château sera acquis en dernier lieu par Mlle GENOUX qui lèguera à son décès ses biens à la Commune sous certaines conditions.

Il aurait probablement été édifié par Claude de Bron qui, en 1420, avait le titre de Seigneur de Rontalon. Construit sur un promontoire rocheux dominant la vallée et la route de Mornant, ce manoir a connu par la suite plusieurs propriétaires. Il appartient actuellement à la famille TARGE qui y réside. On ne peut pas le visiter (propriété privée). Visible depuis la route de Mornant, sa façade principale est encadrée par deux tours carrées. Au centre se trouve la partie d’une tour ronde.

Monument implanté dans un enclos sacré bordé d’obus.
Le monument est en pierre granitique et évoque un autel accolé à un mur, flanqué de deux colonnes sommées d’une calotte. le centre est marqué par une croix de guerre qui surmonte le mur.
Des plaques en métal doré portent les noms des morts de 1914-1918 et 1939-1945.

Demeure privée qui ne se visite pas, cet ensemble est très caractéristique par son architecture remarquable, dans le hameau du Roman. On peut l’observer depuis le parking des Randonneurs ou le chemin des Gonettes qui dominent la vallée.

Construit au-dessus de la route départementale RD 34 qu’il traverse, ce pont supportait l’ancienne ligne de chemin de fer reliant Messimy à St-Symphorien-sur-Coise. Un autre ouvrage plus petit existe encore au Bezin sur une propriété privée, non loin de l’entrée de l’ancien tunnel du chemin de fer (ligne venant de Thurins par le Grand Bacha).